Le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, M. ASSAHORÉ Konan Jacques, accompagné de ses deux Directeurs Généraux Adjoints, MM. AHOUSSI Arthur et SANOGO Bafétégué, ont échangé avec les coordonnateurs des projets et programmes de développement, le mardi 12 mars 2019, à la salle de Conférence DIBY Koffi Charles de l’immeuble SOGEFIHA à Abidjan-Plateau.
Situant le cadre de ces échanges qui ont duré deux heures, le premier responsable du Trésor Public a indiqué que son Institution et l’ensemble des coordonnateurs travaillant sur les projets et programmes de développement mis en route par le Gouvernement, avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) sont les deux faces d’une même médaille. Et qu’il convient que ces deux entités travaillent main dans la main pour le succès desdits projets et pour le bonheur des populations ivoiriennes.
« Les projets cofinancés sont des projets d’investissement et de développement. Tout le monde sait que la croissance est tirée par les investissements. Travaillons donc en partenariat, afin que les petites incompréhensions ne constituent pas des blocages dans l’avancée des missions qui nous sont confiées. De façon périodique, il nous faut nous rencontrer pour évoquer les questions d’intérêt commun, afin de voir comment les projets avancent », a insisté ASSAHORÉ Konan Jacques.
Le décor planté, il est revenu au Payeur Général de la Dette Publique (PGDP), M. AKA Aka Denis, de présenter une communication sur le cadre règlementaire, les différents acteurs, ainsi que leurs rôles et responsabilités.
Une communication qui aura aussi permis aux coordonnateurs des projets et programmes, ordonnateurs dans l’échelle de gestion des fonds alloués aux projets et programmes, de mieux saisir le rôle des Contrôleurs Financiers et des Agents Comptables avec lesquels les relations ne sont pas toujours au beau fixe.
Une communication qui a surtout donné lieu à des échanges francs entre les coordonnateurs et le Top Management du Trésor Public. C’est ainsi que répondant à des préoccupations soulevées par ses interlocuteurs, le Directeur Général du Trésor Public a fait savoir que ce n’est pas l’Agent Comptable qui refuse de payer de son propre chef, mais c’est plutôt les textes qui ne l’autorisent pas à payer certaines dépenses présentées par les ordonnateurs que sont les coordonnateurs de projets et programmes.
ASSAHORÉ Konan Jacques est cependant d’avis que les Agents Comptables des projets cofinancés doivent prioritairement jouer le rôle de conseil et d’assistance des coordonnateurs. Selon lui, ils sont bel et bien là pour accompagner ces derniers et ne sont aucunement juges de l’opportunité quant aux dépenses à effectuer.
Sur d’autres points capitaux tels que les rémunérations ou le délai de 90 jours à observer dans le processus de paiement des factures, le premier responsable du Trésor Public a expliqué qu’il n’y a pas de rémunération sans des textes qui en fixent les modalités. Il a donc plaidé pour la prise de textes en amont. Quant à l’attente qui s’étale sur 90 jours, ASSAHORÉ Konan Jacques a soutenu que c’était là le délai maximum. Et que si les ressources sont disponibles, l’Agent Comptable ne saurait différer les paiements.
« Le rythme d’encaissement des recettes est parfois en décalage avec le rythme d’ordonnancement des dépenses. Ce qui peut occasionner des retards. Nous avons des mécanismes, mais ceux-ci peuvent être défaillants », a-t-il argué.
Pour ce qui est des retards enregistrés au niveau des Partenaires Techniques et Financiers, le Directeur Général a accusé les retards mis dans la passation des marchés ou parce que les dossiers techniques sont mal ficelés. Aussi a-t-il plaidé pour le décloisonnement entre les responsables financiers et les Agents Comptables. Ce qui permettrait aux seconds d’être associés dans le montage des dossiers en vue d’éviter les rejets.
Mais à en croire ASSAHORÉ Konan Jacques, toutes ces difficultés de trésorerie devraient prendre fin avec la mise en place du Compte Unique du Trésor qui est en très bonne voie. Tous les paiements devraient se faire sur un seul compte et renforcer ainsi la capacité de l’État à faire face aux dépenses, selon lui.
Pour le reste, les participants à cette première séance de la nouvelle plateforme d’échanges sont tombés d’accord sur la mise en route, sans délai, de certains mécanismes en vue de mieux réguler les choses. Notamment le Comité de Trésorerie qui permet de réunir sur la même table le coordonnateur, le Contrôleur Financier et l’Agent Comptable. Mais aussi la nécessité pour les Agents Comptables de s’imprégner des projets et programmes, ainsi que la mise à disposition des coordonnateurs des guides relatifs à la gestion comptable.
- '
- PRÉSENTATION
Historique
Organisation
Equipe Dirigeante
Distinctions
- POLITIQUE MANAGÉRIALE
Visions de la Direction Générale
Plans stratégiques de Développement
Notes d’Orientation
Certification Globale Trésor Public
- RÉFORMES
Finances Publiques
Qualité et Contrôle Interne
Politique du Genre
Système d’évaluation des performances
Politique de lutte contre la fraude et cartographie
- PUBLICATIONS
Le Trésorier
Manuels et Dépliants
Code d’Éthique et de Déontologie
- GESTION DE LA RELATION CLIENT
OBSERVATOIRE
BAOBAB
CENTRE DE RELATION CLIENT
- CONTACTS
- DOCUMENTS PUBLICS
- FAQ
- Search