En vue de s’enquérir des conditions de travail des auditeurs de la Division Audit Interne (DAI), M. SANOGO Bafétégué, Inspecteur Général du Trésor a entrepris une visite de travail, dans les locaux de cette Division à Attoban II-Plateaux, le mardi 30 octobre 2018.
Il était accompagné à cette occasion par M. KOUAME Kouadio Félix, Inspecteur Général Adjoint du Trésor.
En effet, l’Inspecteur Général et sa délégation ont été accueillis par M. GUIBEI Kacou, Chef de la DAI et ses collaborateurs, avant de se retrouver dans la salle de conférence pour la séance de travail.
Au nom de l’ensemble du personnel de la DAI, M. GUIBEI a dit sa joie de recevoir la haute hiérarchie de l’Inspection Générale du Trésor (IGT). Il voit dans cette initiative l’expression d’un management de proximité plus affirmé.
Après avoir présenté la DAI qui est chargée de l’audit interne au Trésor Public, M. GUIBEI a rappelé les différentes activités menées par son service.
Ainsi, à la suite de la formation sur les fondamentaux de l’audit interne, des missions d’audit ont été effectuées au titre de la phase pratique. Il s’agit de 3 missions prévues et réalisées au titre de 2016 ; idem pour 2017 et 8 missions prévues dont cinq réalisées et 3 en cours de réalisation pour 2018.
Pour lui, une mission d’audit n’est utile que lorsqu’elle apporte de la valeur ajoutée à travers notamment la mise en œuvre des recommandations. A cet effet, les taux de mise en œuvre des recommandations pour les années 2016 et 2017 se présentent comme suit :
en 2016 :
– 40 recommandations sur un total de 41 soit 97,56% pour la Direction de la Réglementation et de la Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés ;
– 11 recommandations sur un total de 13 soit 84,62% pour la Direction de la Comptabilité Publique ;
– 11 recommandations sur un total de 12 soit 91,66% pour la Direction de la Documentation et des Archives.
en 2017 :
– 32 recommandations sur un total de 34 soit 94,12% pour la Direction des Ressources Humaines ;
– 18 recommandations sur 24 soit 757% pour la Direction de la Formation ;
– 15 recommandations exécutées sur 20 soit 75% pour le Compte Unique du Trésor.
Le Chef de la Division a également évoqué les différentes formations réalisées en 2018 et les équipements reçus par la DAI dans le cadre de ses missions.
Toutefois, il a relevé quelques doléances qui concernent entre autres :
– le matériel de travail (l’acquisition de dominos pour la connexion à haut débit illimité) ;
– la formation continue pour renforcer les capacités professionnelles des auditeurs ;
– le plan de carrière des auditeurs.
Pour sa part, l’Inspecteur Général a souligné que cette rencontre avait pour but d’échanger avec les auditeurs, de prendre en compte leurs attentes et de réaffirmer les ambitions de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique qui fonde beaucoup d’espoir sur l’évolution et la maturation de l’audit en son sein.
Selon M. SANOGO Bafétégué, la fonction audit est devenue une préoccupation majeure dans la mesure où l’implémentation du contrôle interne et de l’audit interne tiennent une place de choix dans les textes communautaires. Au regard des défis importants à relever, a renchéri le Responsable de l’Audit Interne, la DAI et ses auditeurs doivent être à la hauteur de la confiance placée en eux par la DGTCP.
C’est pourquoi, il s’est dit favorable à la recherche de solutions aux différentes préoccupations évoquées par le Chef de la Division. Et les moyens seront mis à disposition en fonction des priorités.
Relativement au profil de carrière, il a précisé que la question est sur la table du Comité d’Audit qui se réunira pour sa 3ème session le mardi 6 novembre 2018. En plus des critères de l’ancienneté, il fallait prendre en compte les critères de performance qui doivent nécessiter l’évaluation des auditeurs.
L’Inspecteur Général du Trésor a insisté sur la formation des auditeurs notamment l’acquisition de la certification CIA (Certified Internal Auditors) de l’IIA (Institute of Internal Auditors). « Il faut définir une stratégie globale par rapport à cet objectif. Mais il faut également un engagement personnel des auditeurs pour y arriver», a conclu M. SANOGO Bafétégué.