Pour préserver le pouvoir d’achat des consommateurs, le gouvernement a décidé d’exonérer les droits de douanes sur le blé importé.
Sous la présidence du chef de l’État, Son Excellence Alassane Ouattara, le premier conseil des ministres du deuxième gouvernement sous le Premier ministre Achi Patrick, reconduit le 20 avril dernier, a eu lieu, le mercredi 4 mai 2022, au Palais de la Présidence de la République, sis au Plateau. Au cours dudit conseil, des mesures générales comprenant des projets de lois ; des ordonnances ; des projets de décrets et des communications ont été adoptés. Au titre des mesures générales, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’Economie numérique, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a annoncé l’exonération des droits de douanes sur le blé importé. Cette mesure, selon le porte-parole du gouvernement, participe à la lutte contre la vie chère. Elle s’inscrit également dans les efforts continus du gouvernement visant à préserver le pouvoir d’achat des consommateurs, surtout quand on sait que le pain fait partie des aliments de base de plusieurs ménages. Ainsi, sur une période de trois mois, les droits de douanes exigibles sur les importations de blé seront exonérés afin de maintenir en état toutes les chaînes de valeurs, depuis les usiniers jusqu’aux consommateurs finaux. On se souvient qu’en raison de la hausse du prix de la farine au plan local, les acteurs du secteur de la boulanger ont menacé de, soit d’augmenter le prix de la baguette du pain, soit réduire le poids de la baguette. Outre ces menaces, il y a aussi le problème de la qualité de pain d’hygiène qui se posait. En effet, en raison des spéculations sur le prix du sac de la famine, Yassine Koné, vice-président du Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), avait émis des réserves. Il craignait que certains acteurs ‘‘véreux’’ n’utilisent la famine de mauvaise qualité. Ce qui poserait un problème de santé publique.
Fort heureusement, avec cette décision du gouvernement d’exonérer les droits de douanes sur le blé importé, c’est plus qu’un soulagement pour les acteurs de la boulangerie et les consommateurs. Mais une chose est de prendre des mesures, et l’autre, c’est de les mettre en pratique. Ce qui suppose un contrôle renforcé sur le terrain.