La croissance du PIB en 2019 est projetée à 6 pourcent, mais cette prévision reste conditionnée par une accalmie sur les fronts sécuritaires et sociaux. Le Burkina Faso devrait observer le critère de convergence de L’UEMOA de 3 pourcent du PIB en matière de déficit budgétaire en 2010. La performance sous le programme soutenu par le FMI a été globalement satisfaisante. Les autorités comptent multiplier leurs efforts pour créer l’espace fiscal pour réaliser les objectifs de leur Plan National de Développement Économique et Social (PNDES), notamment en matière de dépenses d’investissement et celles sociales.
Voici en résumé, le rapport d’une équipe des services du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Calixte Ahokpossi, et qui séjourne à Ouagadougou du 16 au 29 mai 2019. Cette deuxième revue du programme économique et financier du Burkina Faso s’inscrit dans le cadre de la Facilité Élargie du Crédit (FEC). Quoique convaincus de la détermination des autorités burkinabé à remettre l’économie sur les rails, les émissaires du Fmi, restent tout de même prudents.
« La situation sécuritaire et sociale demeure difficile, avec un accroissement des incidents sécuritaires et une poursuite des revendications salariales des agents de la fonction publique. Les autorités ont pris des mesures pour relever ces défis en allouant des ressources accrues pour la sécurité et en élaborant une stratégie à moyen-terme pour la maitrise de la masse salariale”, soulignent-ils.
Toutefois, ils restent convaincus de la capacité des autorités de ce pays à relever le défi de la croissance du PIB projetée à 6.0 pour cent en 2019.