Le gouvernement ivoirien est en passe de réaliser son plus grand défi, celui de mettre le pays sur les rails de l’émergence économique. Eu égard aux efforts déjà accomplis, en termes de performance, toutes les institutions finances internationales, autrement dit, les ‘‘Gardiens des économies du monde’’ sont convaincues de la capacité des autorités ivoiriennes à conduire à terme, les programmes économiques devant conduire ce pays à l’émergence économique.
Dans son dernier rapport intitulé « Rapport des services du FMI pour les consultations de 2018 de l’Article IV et Troisièmes Revues de l’Accord élargi au titre du mécanisme de crédit et de demande de modification d’un critère de performance », le Fonds Monétaire International (FMI) insiste sur les principaux points dont la réalisation permettra au pays de maintenir son rythme de croissance. Il s’agit en l’occurrence, pour le gouvernement ivoirien de maintenir le rythme vigoureux de la croissance, assurer le partage équitable de ses bienfaits, et confirmer le rôle de locomotive du secteur privé, tout en rationalisant les finances publiques.
Il faut, en outre, souligne l’institution financière internationale, que le gouvernement poursuive sa politique d’amélioration du climat des affaires, y compris dans le domaine agricole. En ce qui concerne la dette publique, le FMI encourage les autorités nationales à observer la prudence, en optant pour des dettes viables et productives. Aussi l’institution financière internationale se félicite-t-elle de ce que le gouvernement se soit engagé à réduire le déficit budgétaire au plafond de 3 % établi par l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en 2019.
A ce titre, il convient de retenir que la rationalisation des finances publiques de la Côte d’Ivoire, représentant une des économies principales de l’UEMOA, est d’une importance critique pour la stabilité macroéconomique et monétaire de la région, qui est essentielle pour favoriser une croissance soutenue dans un contexte susceptible d’être frappé par divers chocs. « La création de marges budgétaires adéquates pour faciliter l’exécution des dépenses prioritaires d’infrastructures et sociales dépend de la mobilisation de recettes supplémentaires et de la priorisation des dépenses publiques. Le gouvernement a mis sur pied un comité incluant le secteur privé pour collaborer aux réformes des finances publiques », relève l’Institution, dans son dernier rapport.
Qui rappelle, au passage, que la tenue vigoureuse de l’économie ivoirienne depuis 2012 reflète la reprise issue de la normalisation politique, l’amélioration de l’environnement des affaires, le programme de réformes et la politique fiscale accommodante. C’est dans cet élan qu’à la veille de la célébration des 58 ans de l’Indépendance du pays (7 Août 2018), le Président Alassane OUATTARA, a appelé de tout son vœu tous les Ivoiriens, à l’Union et surtout au pardon.