La Banque africaine de développement et la Banque de développement KfW ont signé un accord de partenariat en vue de la mise en œuvre des recommandations contenues dans le rapport 2018 du régulateur de l’électricité (ERI) pour le secteur de l’énergie de la Côte d’Ivoire. L’accord signé entre les deux institutions a été annoncé lors d’un atelier technique organisé par la Banque africaine de développement récemment à Abidjan.
Dans sa déclaration liminaire, Wale Shonibare, directeur des solutions financières énergétiques, des politiques et des réglementations de la Banque, a déclaré: «La mise en place de cadres réglementaires robustes est nécessaire pour garantir un environnement favorable aux investissements dans le secteur de l’électricité et ouvrir la voie à l’accès universel à l’énergie en Afrique.”
Lancé en juin 2018 lors du Forum africain de l’énergie (AEF) à Maurice, l’ERI est un outil de diagnostic qui met en évidence des domaines clés de la conception et de la pratique de la réglementation dans le secteur de l’énergie en Afrique. “L’indice fournit une feuille de route simple mais puissante pour que les décideurs et les régulateurs puissent prendre des mesures pour améliorer leurs cadres réglementaires et l’attractivité du secteur”, a déclaré Shonibare.
Il a observé que l’Indice de réglementation de l’électricité de 2018 identifiait 13 lacunes réglementaires majeures dans les 15 pays participant à l’ERI, y compris la Côte d’Ivoire. Le rapport recommandait des interventions spécifiques pour combler les lacunes, ce qui se fera par le biais de programmes d’assistance technique sur mesure dans les pays participants.
«Nous finançons de nombreux projets, en collaboration avec la Banque africaine de développement… Une subvention de 10 millions d’euros de l’Allemagne à la Côte d’Ivoire a également été proposée pour promouvoir le secteur de l’énergie par le biais de réformes sectorielles. C’est pour avoir un impact majeur », a expliqué Fikre-Mariam.