Le Groupe de la Banque mondiale, l’Allemagne et le Royaume UNIS volent au secours des pays dits vulnérables. Ceux-ci ont annoncé la mise en place d’un mécanisme de financement de 145 millions de dollars, soit plus de 73 milliards de FCFA, afin de répondre plus rapidement aux chocs climatiques. C’est ce qui a été décidé lors des dernières Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, tenues à Bali (Indonésie).
La mise en place de ce mécanisme, selon les donateurs, vise à aider les pays vulnérables à supporter les chocs nés du changement climatique.
« Chaque année, les catastrophes naturelles font basculer près de 26 millions de personnes dans la pauvreté, les obligeant à faire face à l’onde de choc économique provoquée par des séismes, des cyclones, des inondations et d’autres catastrophes », a indiqué la directrice générale de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva. « Nous ne pouvons empêcher ces épisodes tragiques, mais nous pouvons accompagner les pays par des assurances et d’autres modes de financement des risques pour aider plus rapidement les populations à reconstruire. »
Les mécanismes d’assurance et de financement des risques de catastrophe peuvent aider les pays à avoir accès aux fonds nécessaires lorsqu’ils en ont besoin pour répondre à des chocs, tout en facilitant une meilleure préparation et en renforçant la réduction des risques. Au cours des cinq prochaines années, le GRIF financera la mise en place de mécanismes, tels que les programmes nationaux d’assurance contre les catastrophes, qui pourront contribuer à l’attribution d’une aide financière aux victimes de catastrophes lorsqu’elles en ont besoin.
« Ce nouveau mécanisme permettra aux gouvernements d’accéder à des possibilités d’assurance et de financement des risques pour mobiliser les moyens de répondre efficacement aux chocs climatiques et aux catastrophes, et de mieux s’y préparer », a ajouté le secrétaire d’État parlementaire allemand, Norbert Barthle. « Il est essentiel que ce dispositif privilégie les plus pauvres et les plus vulnérables. »
En 2017, les catastrophes naturelles ont causé plus de 300 milliards de dollars de pertes dans le monde, deuxième chiffre le plus élevé jamais enregistré en un an. Ce sont les gouvernements des pays vulnérables qui en supportent la charge. Les pays les plus pauvres ne sont pas seulement plus vulnérables et plus exposés aux impacts immédiats de ces chocs, ils doivent aussi faire face aux conséquences à plus long terme sur leurs perspectives de développement.