Dans un communiqué, posté sur son site officiel (https://www.bceao.int/) en date du 8 février 2023, la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) fait mention d’absence de lauréat du Prix Abdoulaye FADIGA pour la promotion de la Recherche économique, édition 2022. Ci-dessous, l’intégralité du communiqué.
La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) porte à la connaissance des chercheurs et universitaires ressortissants des Etats membres de l’UEMOA qu’à l’issue du processus de délibérations du Jury, le Prix Abdoulaye FADIGA pour la promotion de la recherche économique n’a pas été décerné pour l’édition 2022.
Toutefois, la BCEAO a décidé d’encourager l’auteur du meilleur article selon le classement du Jury, en lui octroyant une bourse de recherche sous la forme d’un séjour rémunéré d’une durée d’un (1) an au Siège de la BCEAO. Ce séjour devrait permettre au bénéficiaire d’améliorer et d’approfondir ses travaux de recherche.
Soulignons que le Prix constitue un axe de la politique de recherche de la BCEAO qui vise, à travers un cadre de collaboration étroite avec les chercheurs et le monde universitaire, à contribuer au développement des activités de recherche au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
D’une valeur de dix (10) millions de francs CFA, il récompense un travail de recherche original portant sur un sujet d’ordre économique, monétaire ou financier présentant un intérêt scientifique avéré pour les États membres de l’UEMOA et pour la BCEAO.
Au titre de l’édition 2022 et au regard des nouveaux défis auxquels sont confrontées les économies de l’Uemoa, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) souhaite encourager le développement de travaux s’inscrivant dans les thématiques ci-après :
• analyse des innovations financières et de la digitalisation, notamment les crypto-monnaies, Fintech, Big Data, en lien avec l’inclusion financière, le financement des économies, la politique monétaire et les dispositions prudentielles ;
• évaluation des contraintes liées aux chocs exogènes internes et externes (pandémie de la Covid-19, instabilité des cours des matières premières, etc.) sur les secteurs économiques et financiers et implications en matière de politiques économiques ;
• changement et risques climatiques : impacts économiques et financiers pour les pays de l’UEMOA ;
• stabilité financière et politiques micro et macro-prudentielles dans l’UMOA ;
• questions macroéconomiques relatives aux finances publiques, à l’endettement public et à la coordination des politiques monétaire et budgétaire ;
• toute thématique susceptible d’apporter un éclairage et une contribution pertinente à la mise en œuvre des politiques économique, financière et monétaire dans l’UEMOA est admise ;
• les questions économiques, financières et monétaires ainsi que celles liées à l’intégration régionale seront étudiées avec l’attention requise.
Source : Bceao