La Banque mondiale vient en aide aux populations ivoiriennes démunies, en termes d’alimentation, à hauteur de 150 millions de dollars, soit un peu plus de 86 milliards de Fcfa. En a decidé le Conseil d’administration de la Banque mondiale.
« Ce financement va aider la Côte d’Ivoire à développer de meilleurs services d’alimentation en eau potable et d’assainissement pour les plus démunis et à créer un environnement favorable à la participation du secteur privé dans un secteur à forte intensité de capital à travers le renforcement des capacités des acteurs et l’amélioration des performances du service public de l’eau en milieu urbain», a indiqué Pierre Laporte, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
Cette enveloppe d’environ 86 milliards de FCFA a été octroyée par la Banque mondiale dans le cadre de la phase 2 du Projet de renforcement de l’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu urbain (PREMU). Elle devrait permettre à terme de fournir de l’eau potable et de créer ou d’améliorer, là où ils existent déjà, des services d’hygiène dans des centaines d’établissements scolaires, en plus d’alimenter plus d’un million de personnes en eau potable.
Selon Fadel Ndaw, spécialiste principal du secteur de l’eau et de l’assainissement à la Banque mondiale « le projet sera mis en œuvre de juillet 2019 à avril 2024 et permettra en particulier à 12.000 à personnes dans 12 villes secondaires de Côte d’Ivoire d’avoir accès à des services améliorés d’eau potable et à 90.000 élèves d’avoir accès à l’assainissement et à l’hygiène dans leurs écoles ».
Le projet permettra, en outre, de réduire les pertes d’eau et d’améliorer l’accès à l’eau dans les zones les plus pauvres du Sud d’Abidjan, la capitale économique.
À l’heure actuelle, 56 % de la population de la Côte d’Ivoire (estimée 23,5 millions en 2014) vit dans des zones urbaines et la croissance urbaine reste élevée, à 5 % par an. D’ici 2050, la population urbaine représentera deux tiers de la population nationale.