Les États africains qui prennent part au Forum sur la coopération Sino Africain, ont eu chacun l’occasion d’exprimer les attentes de leur pays vis-à-vis de la Chine. C’est ce qu’a fait le Président ivoirien, Alassane Ouattara le mardi 04 septembre 2018, à Beijing, lors de la Table ronde du Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), aux côtés de ses Pairs des pays africains et du Président de la République Populaire de Chine, S.E.M. Xi JINPING.
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’État a indiqué que la Chine a tenu ses engagements vis-à-vis de l’Afrique ; en attestent les nombreux chantiers ouverts partout dans les pays africains et la profonde transformation économique de ces pays pour le bien-être de leurs populations.
Il a fait observer que le continent africain fait face à d’importants défis tels que le terrorisme, le réchauffement climatique, la transition démographique et la mobilisation des ressources pour le financement de son développement. C’est pourquoi, il a plaidé pour une consolidation et une diversification du partenariat Chine – Afrique à d’autres secteurs et outils, notamment la sécurité et la promotion des investissements directs étrangers et des partenariats publics-privés.
Pour montrer sa détermination à accompagner les Etats africains à faire face aux multiples défis auxquels tous sont confrontés, la Chine annonce la mobilisation de 60 milliards de dollars US. Une initiative qui a été saluée par le Président Alassane Ouattara. La mise en œuvre de ces annonces de Beijing, selon le Chef de L’État, devrait permettre d’accélérer la construction d’économies performantes et de développer les secteurs à forte valeur ajoutée.
Par ailleurs, le Président de la République a affirmé que la Côte d’Ivoire soutient le Plan d’action de Beijing du FOCAC et salue l’ouverture de la Coopération sino-africaine à l’initiative ‘’la Ceinture et la Route’’ à laquelle elle a adhéré le 30 août 2018. Il a également souligné que son pays entend poursuivre sa coopération avec la Chine dans le cadre du développement de ses infrastructures, de l’accélération de la transformation de ses matières premières telles que le cacao et la noix de cajou, d’une plus grande participation du secteur privé chinois dans l’économie ivoirienne et de la diversification de nos échanges et du partage de technologies et du savoir-faire des deux peuples.
Document de base (source : service de communication de la Présidence de la République)