La 9ème édition du Forum des Bâtisseurs de l’économie africaine a eu lieu ce vendredi 27 avril 2018 à l’Espace Event Latrille autour du thème, « L’Afrique, nouvel Eldorado des investisseurs ». M. ASSAHORE Konan Jacques, Directeur Général (DG) du Trésor et de la Comptabilité Publique faisait partie des panélistes qui ont planché sur le sujet : « Ruée des investisseurs vers l’Afrique : menace ou opportunité ? ».
Dans son propos liminaire, ASSAHORE a indiqué que l’Afrique possède de façon intrinsèque des atouts indéniables. Elle détient une dividende démographique importante, avec 60% de terre cultivable disponible. En plus de cet indicateur qui justifie la ruée des investisseurs vers l’Afrique, le DG a relevé la politique volontariste des dirigeants africains d’améliorer l’environnement macro-économique, marqué par de nombreuses réformes pour assainir le climat des affaires.
Si l’investissement étranger est nécessaire, ASSAHORE estime que les Africains eux-mêmes doivent aussi apprendre à investir dans leurs économies. Cela devrait également être possible par la stabilité socio-politique, le renforcement de la démocratie, les facilités fiscales, l’accompagnement du système bancaire et financier et le renforcement du capital humain.
En somme, le DG du Trésor Public invite les Africains à croire en leurs potentialités
Auparavant, l’ex-Président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Kacou Diagou a prononcé une conférence inaugurale sur le thème général, à savoir “L’Afrique, nouvel eldorado des investisseurs”.
M. Diagou, fondateur et président du Groupe Nsia (assurance/banque) a fait savoir que la ruée des investisseurs vers le continent s’est accentuée après que « les marchés asiatiques et de l’Europe de l’Est ont commencé à se saturer » dans les années 90, poussant les grands groupes de divers horizons à rechercher de nouveaux relais de croissance.
« Nos entreprises ont un avantage concurrentiel certain. Elles ont la connaissance du marché, de l’environnement, des attentes de la population et aussi et surtout l’agilité sur des centres de décisions là où une entreprise internationale est obligée de mettre deux ou trois semaines » pour réagir sur un marché, a-t-il ajouté.
Il a toutefois invité les entreprises africaines à « compenser (leur) sous-capitalisation notoire » par une formation aux standards internationaux, la rigueur de la gestion, l’adaptation au marché, et l’esprit de l’innovation permanente de leur process et de leurs produits.
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