Du 21 au 25 mai 2018, se tiendront à Busan, en République de Corée, la 53e assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement et la 44eassemblée du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement, guichet concessionnel du Groupe de la Banque. Le choix de ce pays pour la tenue de ces assises de la Bad n’est pas fortuit, si l’on s’en tient au dernier communiqué de cette institution du 26 mars.
L’Afrique connaît une forte croissance économique depuis près de deux décennies, mais les dirigeants de la Bad conviennent que l’industrialisation ne s’est pas développée dans la même mesure sur le continent. En moyenne, l’industrie africaine génère seulement 700 dollars EU de PIB par habitant, soit cinq fois moins qu’en Asie de l’Est (3 400 dollars EU / hab.). En outre, les exportations africaines sont constituées de produits manufacturés à faible intensité technologique et de ressources naturelles non transformées, qui représentent plus de 80 % des exportations de l’Algérie, de l’Angola ou du Nigeria, par exemple.
Alors qu’une industrialisation rapide de l’Afrique offre la possibilité d’un scénario gagnant-gagnant pour le monde et certainement pour le continent. Elle contribuerait à accroître la productivité en stimulant le progrès technologique et l’innovation, tout en créant des emplois hautement qualifiés dans le secteur formel. Elle permettrait également de promouvoir les liens entre les services et les secteurs agricoles, entre les économies rurales et urbaines et entre les consommateurs, les intermédiaires et les industries de biens d’équipement. L’industrialisation permettra aussi de réduire la volatilité ou la tendance à long terme à la détérioration des prix des produits manufacturés par rapport à ceux des matières premières, tout en aidant les pays africains à sortir de leur dépendance vis-à-vis des exportations de matières premières.
Malheureusement, le continent n’a pas jusque-là connu de progrès dans ce sens. Ce qui inquiète les dirigeants de la Bad, qui jugent urgent de débattre du sujet. Et à Busan les participants au sommet auront l’occasion de répondre aux questions comme : Quelles leçons l’Afrique peut-elle tirer de l’expérience de développement de la Corée ? Les relations entre l’Afrique et la Corée, bâties sur un modèle gagnant-gagnant, peuvent-elles permettre au continent de revendiquer une part plus importante du commerce mondial ? Les liens commerciaux et financiers afro-asiatiques peuvent-ils favoriser le développement du secteur privé africain ? Quels sont les leviers politiques efficaces qui pourraient favoriser la transformation structurelle sur le continent ? Comment l’Afrique peut-elle tirer des enseignements des expériences de la Corée (…) ? Qui sont autant de sujets d’intérêt qui feront l’objet de débats au cours de ces assises. Il s’agit de s’inspirer de l’exemple de réussite de la Corée qui a fait des progrès en matière d’industrialisation.
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