Si le dernier rapport de la Banque mondiale intitulé ‘’aux portes du paradis : comment la Côte d’Ivoire peut rattraper son retard technologique ’’ salue la performance de l’économie ivoirienne, l’institution financière de breton woods note toutefois que des mesures urgentes sont nécessaires au pays, du point de vue technologique, pour renforcer et améliorer ses acquis. Ce sixième rapport économique propose notamment une stratégie articulée autour de trois axes complémentaires.
En effet, la Banque mondiale recommande au pays d’ouvrir son économie afin d’attirer des investisseurs étrangers et de bénéficier ainsi de transferts technologiques et de compétences. L’institution invite également les autorités ivoiriennes à renforcer les compétences locales afin d’être en mesure d’assimiler, adapter et exploiter efficacement de nouveaux outils technologiques. Enfin, la Côte d’Ivoire devra réduire le prix des transports en améliorant les performances des ports ivoiriens (et des liaisons connexes), mais aussi celui des communications virtuelles en abaissant les coûts associés à l’usage des services de téléphonie mobile et internet.
« Pour réussir et maintenir sa bonne trajectoire de croissance, l’économie ivoirienne doit s’ouvrir davantage à l’extérieur tout en élargissant les compétences de sa main-d’œuvre et en augmentant la connectivité, afin de mener une stratégie de rattrapage technologique réussie. Cette stratégie aiderait aussi les entreprises ivoiriennes à être plus compétitives et à créer des emplois productifs pour une main-d’œuvre en expansion rapide. Elle viendra soutenir les excellents résultats obtenus par le pays ces dernières années », souligne le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire Pierre Laporte qui insiste aussi sur la participation du secteur privé et l’améliorer de la gestion des finances publiques, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé.
Avec un taux de croissance du PIB qui devrait atteindre 7 % en 2018 et 2019, la Côte d’Ivoire continue d’être l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique.