Les gestionnaires de crédits de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité Publiques ont été sensibilisés à accroître le taux d’absorption des crédits budgétaires au titre de la gestion 2025. C’était au cours du 2ème dialogue de gestion vertical du Programme 2 dénommé « Trésor et Comptabilité Publique » organisé le jeudi 02 octobre 2025 à la salle de la rotonde sise à la cité financière du Plateau.
Au 30 septembre 2025, le taux d’exécution des crédits budgétaires s’élève à 63,52% pour un plafond autorisé de 99, 76%. Soit un montant exécuté de 10,58 milliards FCFA sur un budget global de 16, 66 milliards FCFA.
Ainsi, 158 gestionnaires de crédits ont un taux supérieur au plafond autorisé, 163 avec un taux inférieur au plafond et un taux d’exécution de 0% pour 05 gestionnaires.
Face à ce résultat peu reluisant, M. SANOGO Bafétégué, Directeur Général Adjoint (DGA) du Trésor et de la Comptabilité Publique a invité les gestionnaires de crédits, avec insistance, à prendre toutes les dispositions utiles pour une consommation optimale des crédits budgétaires au plus tard le 30 octobre, car, a-t-il prévenu « l’accroissement futur du budget du Programme 2 en dépend fortement ».
Poursuivant, le DGA a exhorté l’ensemble des acteurs à observer les règles d’éthique et de déontologie, avec un accent particulier sur le principe de redevabilité. À cet effet, il a recommandé que toutes les dépenses du Trésor Public sur le budget de l’Etat soient engagées. Il a aussi recommandé la production des rapports périodiques (mensuels, trimestriels et semestriels) en vue de l’élaboration du Rapport Annuel de Performance du Programme 2 « Trésor et Comptabilité Publique ».
Peu avant lui, M. NOUFÉ Michel, Directeur des Moyens Généraux (DMG) a rappelé que la tenue dialogue de gestion vertical relatif à l’exécution du budget permet au Responsable de Programme d’effectuer, avec les Responsables de Budget Opérationnel de Programme, une revue de la gestion des crédits budgétaires alloués aux unités administratives, conformément à l’article 8 du décret n° 2019-81 du 23 janvier 2019 portant charte de gestion des Programmes et Dotations.
Ce cadre de travail, a-t-il ajouté, permet aussi au Responsable de Programme de procéder au suivi et à l’évaluation de la performance de son Programme ; l’objectif étant, à court terme, de proposer des mécanismes susceptibles de favoriser l’accroissement du taux de consommation des crédits budgétaires du Programme.
Outre la présentation du bilan à mi-parcours de l’exécution du budget au titre de la gestion 2025, les gestionnaires ont été sensibilisés sur les outils de suivi de la performance. Dans son exposé, M. Fousseni DIALLO, Chef du Service du Suivi de la Performance à la Direction des Affaires Financières du Ministère des Finances et du Budget, a entretenu son auditoire sur quatre points. Les outils de suivi de la performance, les rôles et responsabilités des acteurs au sein du programme, le renseignement des outils du suivi de la performance et le circuit de production, de transmission et d’analyse des différends.
Pour lui, la gestion du budget en mode programme, axée sur le résultat, vise la recherche de la performance dans l’utilisation des deniers publics par le renforcement de la transparence, de la disponibilité de l’information, de la traçabilité des dépenses, de l’efficacité et de l’efficience de la dépense publique. Elle garantit l’adéquation entre les ressources allouées et les résultats à atteindre favorisant ainsi, l’évaluation de l’action gouvernementale.
