Le Programme 3 du Ministère de l’Économie et des Finances (MEF), intitulé « Trésor et Comptabilité Publique », dont le premier responsable n’est autre que le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, M. ASSAHORÉ Konan Jacques, a entamé mardi 6 juin 2023, à l’immeuble de l’ex-Ambassade des États-Unis, sise à Abidjan-Plateau, le dialogue de gestion vertical en vue de l’élaboration de l’avant-projet de budget dudit programme au titre de la période 2024-2026.
Procédant, au nom du Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, au lancement des travaux qui vont s’étendre jusqu’au 9 juin 2023, et qui se déroulent en présentiel et via l’applicatif de téléréunion Team, le Directeur des Moyens Généraux, M. NOUFÉ Michel, a indiqué que les conférences budgétaires constituent une étape primordiale dans la procédure d’élaboration du budget de l’État, en ce sens qu’elles permettent de procéder à la répartition des enveloppes aux Responsables d’Unités Opérationnelles (RUO), selon leurs besoins.
Aussi a-t-il insisté sur le fait que cet exercice, qui s’adresse aux gestionnaires de crédits du Programme 3, devrait aboutir à l’élaboration d’un avant-projet de budget, au titre de la période 2024-2026, qui soit soutenable et intégrant l’exhaustivité des besoins prioritaires à défendre devant les autorités compétentes en matière budgétaire. Mais également de capitaliser les acquis des gestions antérieures et de tirer les leçons des insuffisances relevées, tout en captant les contributions des gestionnaires de crédits budgétaires de façon exhaustive et inclusive.
Les travaux de cette première journée, qui ont consisté en deux points majeurs, à savoir l’état d’exécution du budget 2023 sur les deux premiers trimestres, ainsi que la présentation des prévisions budgétaires de chaque service sur la période 2024-2026, ont ainsi permis à MM DEMBÉLÉ Dopignon, Sous-Directeur du Suivi de l’Exécution du Budget, à la Direction des Moyens Généraux, et AMIEZI Jean-Yves, Chargé d’Études auprès du Contrôleur Financier auprès du Ministère de l’Économie et des Finances, de faire quelques recommandations indispensables. Qui portaient, pour l’essentiel, sur les ficelles à maîtriser, afin de se donner les chances de voir les besoins exprimés, validés, mais aussi pour la bonne exécution du crédit mis à disposition.
Ainsi, selon DEMBÉLÉ Dopignon, les gestionnaires de crédits devraient se garder de s’attendre à une quelconque hausse du budget si celui qui a été mis à leur disposition auparavant n’aura pas été consommé. « Nous avons trop d’objets sans crédits pour avoir des crédits sans objet », a dénoncé le Sous-Directeur du Suivi de l’Exécution du Budget. Qui a également indiqué que la demande de rallonge budgétaire ne pouvait suspendre l’exécution du budget préalablement autorisé. Selon lui, c’est quand le gestionnaire de crédits sollicite un réaménagement qu’il est obligé d’attendre l’autorisation préalable de la hiérarchie.
Quant à AMIEZI Jean-Yves, il a exhorté les gestionnaires de crédits à bien contrôler les documents avant de les acheminer vers le ministère, où tous sont systématiquement scannés. Ce qui peut retarder le traitement des dossiers. Il a également conseillé à ces derniers de faire diligence lorsqu’ils sont saisis pour une quelconque rectification, afin d’accélérer la mise à disposition des crédits autorisés.