Dans un rapport intitulé ”L’étude Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2020”, la Banque mondiale mesure 190 économies pour étudier la manière dont les lois affectent les femmes aux différentes étapes de leur vie professionnelle et en se concentrant sur les lois applicables dans la principale ville économique du pays. La mesure couvre les réformes entreprises de juin 2017 à septembre 2019 dans huit domaines associés à l’émancipation économique des femmes.
Les huit domaines en question, sont: Mobilité, Travail, Rémunération, Mariage, Parentalité, Entrepreneuriat, Actifs et Retraite.
Vu l’importance de l’implication de la Femme dans la consolidation des économies dans le monde, David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale encourage les gouvernants à redoubler d’ardeur.
« Reconnaître les droits des femmes est à la fois la bonne chose à faire et une bonne pratique d’un point de vue économique. Lorsque les femmes peuvent se déplacer plus librement, travailler en dehors de chez elles et gérer leurs biens, elles ont plus de chances d’accéder au marché du travail et de contribuer à renforcer l’économie de leur pays, » a souligné David Malpass. Avant de souligner que la Banque mondiale est prête à soutenir cette mission jusqu’à ce que chaque femme puisse évoluer dans la vie sans être confrontée à des entraves juridiques faisant obstacle à son succès.
A suivre de près le rapport, le cadre réglementaire de la participation économique des femmes s’est amélioré au cours des deux dernières années car 40 économies ont adopté 62 réformes qui aideront les femmes (la moitié de la population mondiale) à réaliser leur potentiel et à contribuer à la croissance économique et au développement, affirme une nouvelle étude de la Banque mondiale. Pourtant, les résultats restent inégaux – dans de nombreux pays, les femmes n’ont qu’une fraction des droits reconnus aux hommes, ce qui freine leur développement économique et social.
Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, trois en Afrique subsaharienne et une en Asie du Sud. Ces trois pays de l’Afrique subsaharienne ont mis en œuvre 16 réformes dans sept domaines. En effet, la République démocratique du Congo a introduit des prestations de maternité au titre de son régime de protection sociale et elle a uniformisé l’âge de la retraite. En Côte d’Ivoire, les conjoints ont désormais des droits égaux pour posséder et gérer des biens. Le Mali a adopté des réformes sur la non-discrimination en matière d’emploi. São Tomé-et-Príncipe a adopté un nouveau code du travail pour satisfaire aux demandes du marché de l’emploi et aligner les lois sur les normes internationales. Le Soudan du Sud a adopté ses premières dispositions relatives au droit du travail depuis l’indépendance.